Je soussigné Maître Fabiani Benoît, avocat à la Cour, Barreau de Paris, vestiaire n° 203, déclare n'avoir en rien participé à la rédaction du chapitre qui va suivre, lequel doit donc être tenu comme de la seule responsabilité de ma cliente, Mme Bâ Marguerite. Ensemble vigoureusement protester contre les allégations qu'il contient, injurieuses pour des gouvernements de nations souveraines. Ensemble, vu les circonstances, souhaiter la nomination d'un remplaçant et n'assurer la défense de Mme Bâ Marguerite qu'à titre d'intérim et, surmontant le dégoût éprouvé, dans le seul souci du droit imprescriptible de tout justiciable à l'appui d'un conseil.
Pour valoir ce que de droit.
Bien sûr, on pourrait souhaiter avocat plus courageux. Mais, sous leur robe, ces gens-là ont leurs faiblesses qui ne les différencient en rien des autres humains.
Pauvre Benoît ! Vous comprendrez mieux sa pusillanimité quand vous aurez pris connaissance du scandale que je ne peux plus taire et qui m'impose de m'adresser à vous, premier personnage de l'État, par là même incarnation de l'honnêteté, garant de la marche implacable de la Justice, et non à des autorités subalternes dont le talent terrassier pour enterrer les dossiers gênants n'est plus à prouver depuis que l'homme vit en société.